04 décembre 1915
Quand nous serons arrivés à destination, je vous enverrai mon adresse.
Quand nous serons arrivés à destination, je vous enverrai mon adresse.
Un dernier bonjour de Grenade, soeurette. J'ai reçu le mandat.
Je suis encore à l'hôpital, et j'ai reçu ta lettre hier. Le départ est fixé à mardi, et je ne sais si je pourrai sortir ...
Soyez tout-à-fait rassurés, je n'ai rien de rien, je me demande toujours pourquoi je suis à l'hôpital.
N'ayant rien du tout, j'ai fait, je fais et je ferai tout mon possible pour sortir de l'Hôpital : je ne veux pas lâcher les copains.
Comme depuis quelques jours, cette douce épidémie s'est assez répandue, le bon major voit des diphtériques partout ...
Un peu de mal à la gorge, je me suis fait dispenser d'exercice.
Chère maman, tu fais bien de ne pas trop compter sur ma venue à la Toussaint. On n'aura que vingt-quatre heures ...
Ici, rien de nouveau, toujours la même petite vie de camp, parfois fatiguante, mais bonne et saine, sans privations.
Je m'habitue peu à peu à cette vie de petite garnison, d'autant plus que nous avons commencé les parties de foot-balle.