10 avril 1917
C'est mardi, lendemain de fête : jour de torpeur et de vague cafard.
C'est mardi, lendemain de fête : jour de torpeur et de vague cafard.
... j'espère d'ailleurs être à ce moment-là en train de guérir ma seconde blessure sous le beau ciel de la Provence.
... nous partons au front, à la belle époque, en plein juillet, avec la perspective d'une belle blessure en vitesse ...
Quand donc nous réunirons-nous tous au grand foyer ?
... j'irai probablement chez ma Tante, où m'attend un bon gigot : je suis gâté, vous voyez.
... malgré le vent et la froidure [la] gaieté chante en nous.
Vous avez dû recevoir la lettre où je parlais de ma venue assez prochaine : mon arrivée sera probablement retardée ...
Faible, fiévreux les premiers jours, sans grand appétit, me voici gaillard comme devant, je dévore, et je reprends mes couleurs ...
Je n'ai pas encore reçu de réponse au sujet de mon petit ami. J'ai bien peur pour lui, ...
Donc, vers 6 heures du soir, il était encore sain et sauf. Dans la nuit, que lui est-il arrivé ?